vendredi 16 septembre 2011


Imazighen
Populations
Population totale 45 millions (les Berbères arabisés ne sont pas pris en compte)
Maroc, Algérie, Niger, Mali, Burkina Faso, Libye, Tunisie, Mauritanie, Égypte, Palestine, Espagne (Iles Canaries)
France,    Canada,    Australie,    Europe,    États-Unis (Communauté immigré)
Autre
Région d'origine : Afrique du Nord, Montagnes de l'Atlas.
Langue(s) : Langues berbères (tamazight, chleuh, kabyle, rifain, chaoui, Variantes touarègues, etc.)
Religion(s) : islam, christianisme, judaïsme
Groupe(s) relié(s) : Arabes, Maures, Mozabites

Les  Berbères  ou  Imazighen  sont un ensemble d'ethnies autochtones d'Afrique du Nord. Ils occupaient, à une certaine époque, un large territoire qui allait de l'Ouest de la  vallée de Nil  jusqu'à l'Atlantique et l'ensemble du Sahara et y fondèrent de puissants royaumes, formés de tribus confédérées. Ils connurent ensuite l'occupation romaine, la christianisation, l'invasion vandale avant d'être convertis à la religion islamique.Plus réduites, les zones berbérophones sont, aujourd'hui, inégalement réparties dans des pays tels que le  Maroc, l’Algérie, la  Libye, la  Tunisie  et l'Égypte. Les  langues berbères  forment une branche de la famille des  langues afro-asiatiques. Autrefois, leur alphabet était le tifinagh, encore utilisé par les Touaregs.
Dans l'Antiquité, les Berbères étaient connus sous les noms de Libyens, Maures, Gétules, Garamantes, Numides.
Les  Berbères  constituent donc une mosaïque de peuples de l'Egypte  au  Maroc, se caractérisant par des relations linguistiques, culturelles et ethniques. On distingue plusieurs formes de langues Berbères : Sanhadjas, Masmudas,Zenètes et Tamasheq. Ces trois groupes sont les plus importants composants du Tamazight (c'est à dire "langues des Imazighen"). À travers l’histoire, les Berbères ont connus des influences romaines, puniques, arabes, turcs ou encore françaises*. Ce qui fait que de nos jours, sont appelés officiellement "Berbères", les ethnies du Maghreb parlant, se considérant et se réclamant berbère*.Le plus connus des royaumes berbères fut la Numidie et ses rois tels que Gaïa, Syphax et Massinissa. On peut aussi parler de l'ancienne  Lybie  ainsi que les tribus connus tels que les Libus , et leur fameuse dynastie de pharaons :Sheshonq. Sans oublier l'Africa où fut créé la civilisation de Carthage par les colons Phéniciens. Il a existé aussi des expansions berbères à travers le Sud du Sahara : dont la plus récentes est celle des Touaregs et la plus ancienne celle des Capsien

Étymologie
Étymologie du mot berbère
À l’origine, le terme  barbare  —  emprunté en  1308  au  latin  barbarus, lui-même issu du  grec ancien  βάρϐαρος bárbaros (« étranger ») — était un mot utilisé par les anciens Grecs pour désigner d’autres peuples n’appartenant pas à leur civilisation, dont ils ne parvenaient pas à comprendre la langue.  Bárbaros  n’a à l’origine, aucune nuance péjorative, il signifie simplement « non grec » ou plus largement toute personne dont les Grecs ne comprennent pas la langue, quelqu’un qui s’exprime par onomatopées : « bar-bar ».Le nom de Berbère apparait pour la première fois explicitement après la fin de l'Empire romain. La pertinence de son
usage pour la période précédente n'est pas admise par tous les historiens de l'antiquité[1] .L'usage du terme s'est répandu à la période suivant l'arrivée des  Vandales  lors des  grandes invasions. Qualifiés de Barbares par les Romains d'Afrique romaine, les Vandales proviennent de la péninsule Ibérique. Sur les hauteurs à l'Est de la  Numidie  fut assemblée la coalition numido-vandale, qui prit  Carthage  et supprima l'influence de  Rome dans toute l'Afrique. Le récit du consul romain en Afrique de l'époque utilisa pour la première fois le terme « barbare» pour décrire les Numides.Les historiens arabes adopteront à leur tour plus tard le mot « barbares[2] » (en arabe : بَربَر , prononcé berbères).


Étymologie du mot amazigh
L'équivalent en berbère est  Imazighen  (Imaziγen), pluriel de  amazigh, dont l'étymologie n'est pas connue avec certitude. Selon une version fréquente, il aurait le sens d'« homme libre ». Cependant, d'après  Ibn Hazm  et  Ibn Khaldoun, le mot Amazigh désignerait le patriarche du peuple berbère, dans la généalogie établie par ces deux historiens.Le terme amazigh/imazighen a été perdu chez certaines ethnies berbères mais est resté présent chez des berbères du Maroc et d'Algérie[3]  . L'utilisation de ce terme a été ravivée à partir des  années 1940  avec l'émergence du mouvement  berbériste  kabyle[4]  . Ces termes, et leurs néologismes, se sont généralisés et ont été adoptés au Maghreb.

Origines
Le Medracen, à Batna, est un mausolée numide, l'un des
plus anciens monuments de l'actuelle Algérie (300 av.
J.-C.)
La question de l’origine des Berbères s’est posée tout au long de l’histoire de l’Afrique du Nord.Selon les récits de l'Antiquité, notamment  Hérodote  (Ve siècle av. J.-C.), relatant les informations collectées pendant ses voyages en Afrique du Nord, les Lybiens (terme générique pour NA) se disaient descendre des Troyens, par ailleurs le terme de «Maxies » était utilisé par les Africains pour se dénommer.Au Moyen Âge, les thèses s'appuyaient sur des récits bibliques,ainsi que sur des références historiques comme  Ibn Khaldoun qui donnait à ce peuple une origine sémitique.Aux XIXe  et XXe siècles, plusieurs auteurs lui attribuèrent une origine européenne et nordique.






Recherches modernes
 
Actuellement, plusieurs études  –  génétiques,  anthropologiques  et  linguistiques  –  sont menées : des datations au carbone 14 sur d'anciens fossiles, des tests génétiques sur les populations modernes, mais aussi sur des ossements, et enfin des études comparatives entre la langue berbère avec les autres langues sont les moyens utilisés. Ces études génétiques ainsi que les écrits d'historiens tels que Gabriel Camps et Charles-André Julien tendent à prouver que les Nord-Africains actuels (arabophones ou berbérophones) descendent des Berbères.

Selon les théories génétiques
Le chromosome Y est transmis de père en fils, l'étude des polymorphismes présents permet en théorie de suivre la lignée mâle – directe – d'une famille, d'une ethnie ou d'une espèce. La majorité des haplogroupes masculin des Nord-Africains  berbérophones  et  arabophones sont E1b1b (40 % à80 %)[5] et J (20 % à 40 %) d'origine majoritairement néolithique[6] . L'haplogroupe R1b (M269), présents surtout en Europe de l'ouest arrive ensuite avec des fréquences entre 0 et 15% selon les régions. Un sous-groupe particulier del'haplogroupe E1b1b, l'haplogroupe E1b1b1b caractérisé par le marqueur M81, est très fréquent chez les Berbères et voit sa fréquence décroître d'Ouest en Est[7]  . Son origine est l'haplogroupe  E1b1b d'Afrique orientale  qui date de
10000 ans[8] .L'ADN mitochondrial étant essentiellement transmis de mère à fille, son étude génétique permet de suivre la lignée
maternelle  –  directe  –  d'une famille, d'une ethnie ou d'une espèce. La majorité des Berbères ont un  ADN mitochondrial  d'origine ouest-eurasienne[9]  . La lignée maternelle directe des Berbères la plus ancienne date du paléolithique  (30000 ans avant notre ère) représentée par l'haplogroupe  U6 (d'origine ouest-eurasienne)[10]  . Cet haplogroupe est spécifique aux Berbères et sa fréquence s'accroît quand on va à l'Ouest. L’ADN autosomal permet de déterminer l'affinité génétique de certaines populations humaines par rapport à d'autres. A l'exception des  Touaregs, la majorité des Berbères sont génétiquement plus proches des Européens et des ,Moyen-Orientaux que des autres populations humaines  –  les Touaregs se situant dans une position intermédiaire entre les sub-sahariens et le reste des Berbères[11] ,[12] .D'après une étude récente de Adams et al. en 2008  [13]  les habitants de la  péninsule Ibérique  aurait en moyenne environ 11% d'ancêtres Nord-Africains avec des variations géographiques importantes allant de 2% en Catalogne après de 22% en Castille du Nord-Ouest.

Anthropologie
Mechta el Arbi a été trouvé près de
Constantine

Au Paléolithique, vivait l'homme de Taforalt et celui d'Afalou : ils étaient de type«  cromagnoïde[14]  ». Des tests génétiques sur les squelettes de  Taforalt  ont confirmé l'origine ouest-eurasienne de ce type anthropologique [15] .Au Néolithique, selon M.C. Chamla, l'Afalou fut remplacé par le Capsien de type « méditerranoïde » venant de l'Est de la Tunisie. La culture capsienne est souvent décrite comme proto-berbère [16] .

Linguistique
La  langue berbère  appartient à la famille des  langues afro-asiatiques  (langues couchitiques, copte, langues sémitiques, langues tchadiques…).La majorité des  linguistes sont arrivés à la conclusion que l’afro-asiatique vient d’Afrique orientale[17]  ,[18]  . Le proto-Afrasien (afro-asiatique) remonte à 10000 ans selon certains et 17000 selon d’autres[19] .

Ouvrages
De nombreux ouvrages traitent de ou des origines des différentes ethnies berbères allant de l'Afrique sub-saharienne à l'Égypte en passant par le Maghreb (voir aussi bibliographie et livres en ligne en liens externes).Dans son ouvrage « The Muslim conquest and settlement of North Africa and Spain », Abd al-Wāḥid Dhannūn Ṭāhā, s'appuyant sur plusieurs sources bibliographiques dont celles d'Ibn Khaldoun, apporte entre autres des informations sur la classification des différentes tribus et branches tribales berbères, sur les personnages et les circonstances de la conquête ainsi que les différentes tribus ou ethnies (arabes, berbères et sub-africaines) ayant participé à la prise de l'Espagne wisigoth [20] (lire aussi les ouvrages en liens externes).

Récits de l'Antiquité et du Moyen Âge
Selon Salluste
Un Libyen peint sur
la tombe de Séthi Ier
Salluste consacra les chapitres XVII et XIX de son ouvrage La Guerre de Jugurtha à une digression sur le pays de l'Afrique du Nord et ses habitants, d'après les traditions numides et les livres puniques du roi Hiempsal II. Après une description du pays  –  limites, climat, faune et flore  –, l'historien présente les  Gétules  et les Libyens comme les premiers habitants de l'Afrique, « rudes, grossiers, nourris de la chair des fauves, mangeant de l'herbe comme des bêtes. » Le demi-dieu  Hercule mourut en  Espagne  selon la « croyance africaine », et son armée composée de divers peuples se démantela. Les  Mèdes, les  Perses, les  Arméniens  de son armée passèrent par bateau en Afrique et s'établirent sur la côte.Les Perses s'établirent à l'Ouest, « plus près de l'Océan », habitant dans les coques renversées de leurs bateaux, faute de matériel de construction. Ils s'allièrent par mariage avec les Gétules. Conduits à se déplacer sans cesse, ils se donnèrent le nom de « Nomades » (Numides). Salluste tient pour preuve de ce récit les habitations des paysans numides, rappelant celles des coques renversées de l'armée d'Hercule.








Un Maure,
par Jean-Léon Gérôme
Les  Mèdes  et les  Arméniens s'unirent aux Libyens. Ils « bâtirent des places fortes » et « pratiquaient des échanges  commerciaux  avec l'Espagne ».Altérant le nom des Mèdes, les Libyens indigènes se seraient mis à les appeler Maures. Par la suite, les Perses et les Gétules grandirent en puissance et s'installèrent à l'Ouest de Carthage sous le nom de  Numides. Enfin, ils annexèrent la Libye. La presque totalité du Nord de l'Afrique fut annexée par les Numides, « les vaincus se fondirent avec les vainqueurs, qui leur
donnèrent leur nom de Numides ».

Selon Hérodote
Hérodote  (484-425  av. J.-C.) dit que les  Maxyes  —  les Berbères  —
prétendent descendre des Troyens.

Selon Ibn Khaldoun
 
Ibn Khaldoun, photo de la statue
d'Ibn Khaldoun à Tunis
Ibn Khaldoun  (1332-1406) fait remonter l'origine des Berbères à Mazigh fils de Canaan. D'après lui, ils descendent de  Canaan, fils de  Cham. Ibn Khaldoun fait une étude comparative des différents généalogistes arabes et berbères existant bien avant lui et tire sa propre analyse sur l'origine des Berbères. Dans son livre sur l'Histoire des Berbères, Ibn Khaldoun cite presque tous les travaux déjà faits sur la généalogie ancienne[2] . Ibn Khaldoun désigne deux grandes familles : Madghis (Medghassen) et Barnis[2] [21] .





                                              


XIXe-XXe siècle
Mausolée royal de Maurétanie,
surnommé tombeau de la Chrétienne,
face Est à Tipaza en Algérie
Le premier auteur à avoir évoqué l'origine nordique des Berbères fut Thomas Shaw  dans son ouvrage Travels or Observations Relating to Several Parts of Barbary and the Levant  publié en 1738. Selon lui, les berbères blonds descendaient des Vandales de  Genséric, retirés dans les montagnes après qu'ils eurent été défaits par  Bélisaire. Un siècle plus tard, un autre texte fondateur de
l'origine nordique des Berbères fut l'article de  Laurent-Charles Féraud intitulé  Monuments dits celtiques dans la province de Constantine et publié en 1863 où il suggérait que les Berbères blonds descendaient des Gaulois mercenaires de Rome, à cause de la présence des dolmens en Algérie. Par la suite, le docteur  Lucien Bertholon, qui consacra sa vie à l'anthropologie berbère, même s'il n'en continuait pas moins à affirmer l'origine nordique des Berbères, en fit les descendants des peuples égéens[22] .
Contrairement à ces auteurs, l'anthropologue italien Giuseppe Sergi ne pensait pas que les Berbères provenaient du Nord, mais au contraire, que les Nordiques provenaient du Sud. Pour Sergi, il existait une race méditerranéenne, originaire d'Afrique, dont était issue la race nordique; cette race méditerranéenne étant elle-même issue des Chamites, qui occupaient le Nord de l'Afrique[23] .

Les théories de l'origine nordique de Berbères furent reprises, dans la première moitié du  XXe siècle, par certains auteurs allemands. Ainsi Hans Günther[24] , raciologue du Troisième Reich, ou encore Alfred Rosenberg, théoricien du nazisme considéraient les Berbères comme descendants des peuples aryens atlanto-nordiques[25] .Pour  Henri Vallois  écrivant en 1944, il était également certain que les « Berbères blonds » appartenaient à la race nordique[26] .Pour certains savants, comme  Armand de Quatrefages  et  Ernest Hamy  dans un ouvrage de 1882, les  Kabyles d’Algérie seraient les descendants à peine modifiés de l’homme de Cro-Magnon[27] .

Groupes ethniques
Écritures tifinagh anciennes, site des gravures
rupestres d'Intédeni près d'Essouk au Mali.
Les Berbères sont dispersés en plusieurs groupes ethniques en Afrique du Nord:
les Chleuhs dans le Haut et l'Anti-Atlas (Maroc)
les Soussi dans la vallée du Souss (Maroc)
les Rifains dans le Rif (Maroc)
les Zayanes dans le Moyen Atlas (Maroc)
les Chaouis dans les Aurès (Algérie)
les Chenouis dans le Chenoua (Algérie)
les Kabyles en Kabylie (Algérie)
les Beni Snous (Aït Snus) dans la wilaya de Tlemcen (Algérie)
les Mozabites dans la vallée du Mzab (Algérie)
les Zenagui dans la Saoura (Algérie) et de l'autre côté de la frontière (Maroc)
les Siwis dans le Siwa (Égypte)
les Touaregs, dont l'aire de nomadisation s'étend sur plusieurs pays : Algérie, Libye, Niger, Mali et Burkina Faso
les Infusen à Adrar Nfusa (Libye)
les Izenten à Gourara (Algérie)
les Matmatis à Ain Defla en (Algérie)

Berbères au pluriel
 
Carte de l'Empire Almoravides
au début de leur pénétration
Plusieurs nations sont venues partager le mode de vie des Berbères. Selon Salluste, les Maures faisaient partie de l'armée d'Hercule  venus d'Espagne[28] composé des  Perses, d'Arméniens, et de  Mèdes[29]  . Ils se sont mêlés aux populations autochtones Gétules du Maghreb actuel. Ils se sont installés dans les montagnes du  Maroc  et aux  Aurès  en  Algérie  et en  Libye. Il s'ensuit plusieurs ethnies qui se sont fondues dans les tribus berbères comme les Phéniciens, les Vandales, les Juifs, les Byzantins, les Romains, les Arabes, les peuples d'Afrique,les Européens, les Turcs, etc[30] ,[31] .






Répartition géographique des berbérophones

Tlemcen fut la capitale Abdalwadides (connue par
Zianides), elle abrite plusieurs berbères
Le nombre de berbérophone est difficile à évaluer en l'absence de recensements linguistiques fiables. On entend par berbérophone ceux qui ont le berbère pour langue maternelle.
Au Maroc, 15 à 18 millions de berbérophones[32] [33] . Ils se  situent principalement dans trois zones: le Haut-Atlas et
 l'Anti-Atlas où on parle le tachelhit, dans le Moyen Atlas le tamazight, et dans la région du Rif, le tarifit.
 • En Algérie, 7 à 8 millions de berbérophones[32]  [33] Les berbérophones Chaouis sont environ 2870000 en 2005[34] . Ils
se situent en Kabylie à l'est d'Alger et dans le massif des de l'Aurès où l'on parle chaouia.
 • En France, 40% des immigrés d'origine algérienne et de 50% des immigrés d'origine marocaine selon les sources[33] ,[35]
 • Les Touaregs en Afrique subsaharienne, représentent environ 3 millions de berbérophones[36] .
Au Niger, Mali, Burkina Faso, 3 millions.
En Libye, la population est Berbère, mais elle a été arabisée. Environ 4% de la population y maîtrise le berbère[37] de même      qu'en Tunisie.
En Mauritanie, 20 à 25% de la population.
En Égypte, entre 10000 et 50000.

Histoire 
 
Portrait du roi Massinissa.
Les groupes liés de près et de loin avec les Berbères dans l'histoire sont:
les Africains orientaux[38] .
les Ibères, les Grecs, les Égyptiens[39] ,[40] .
les Cananéens et sémitiques (les Yémenites)[41] ,[42]
les Nordiques[43] , etc.
Les Corses[44]







Préhistoire
Localisation du noyau à l’origine de la culture capsienne
Localisation du noyau à l’origine de la culture capsienne
La préhistoire se définissant comme les époques précédant l'invention ou l'usage de l'écriture, de la production de documents écrits transmettant la mémoire aux générations à venir, la préhistoire des peuples berbères à l'ouest de la vallée du Nil se recoupe avec une grande partie de l'histoire de l'Égypte ancienne. Dans les textes égyptiens, ces peuples apparaissent
sous les noms de  Libou, Tehenou, Temehou,  Machaouach[45]  . Un chef libou (libyen) monta sur le trône d'Égypte en tant que  Sheshonq Ier, fondant la  XXIIe dynastie égyptienne. De ce côté, il est donc possible de dire que les Berbères entrent dans l'histoire.



Antiquité
 
Extension du territoire carthaginois avant la Première
Guerre punique vers 264 av. J.-C.
Les Berbères, formés de plusieurs confédérations dont les Gétules, les Garamantes, les Libyens, etc., dispersés dans le vaste territoire du Maghreb actuel depuis les temps anciens, vont connaître des relations culturelles avec les  Phéniciens  (ce qui donnera la civilisation carthaginoise), l'  Afrique noire, l'Égypte ancienne, la Grèce antique, etc. Le monument Madracen date de 300 av. J-C[46] appartiendrait donc à la grande archéologie méditerranéenne de l'époque hellénistique manifestant un goût archaïsant, mais aussi une très bonne connaissance du vocabulaire architectural le plus récent comme en témoigne la présence d'une gorge égyptienne[47] .Mais le monument pose un gigantesque problème qui demeure non résolu[48] .Durant les Phéniciens, plusieurs villes portuaires sont construites dont Carthage.


 
Le roi berbère Massinissa, fondateur
du royaume de Numidie (vers 201 av. J.-C.)
La Première Guerre punique se déclenche par la suite. Massinissa forme le premier État dont le nom est la  Numidie. Plusieurs  Guerres puniques  se déclenchent en Afrique du Nord pendant l'Antiquité.Durant l'ère pré-romaine, plusieurs États indépendants se succédèrent (Massaesyles,  Massyles,  Maures  (berbères nomades), etc.). Plusieurs provinces connues sous les noms: la province romaine d’Afrique correspondait au territoire naturel de  Carthage  et la côte Ouest de la Libye  (l’Africa Vetus et de l’Africa Nova, sera divisée par Dioclétien en trois : la  Tripolitaine, la  Byzacène  et l'Afrique proconsulaire résiduelle, aussi appelée Zeugitane.), la  Numidie, la  Maurétanie désigne le territoire des  Maures  dans l'Antiquité. Il s'étendait sur le Nord-ouest et central de l'actuelle  Algérie, et une partie du Nord marocain actuel.

Le roi Massinissa[49] unifie la Numidie[50] ,[51] ,[52] . Il fond la capitale Cirta. Au cours de la  Deuxième guerre punique, les Massaesyles, commandés par  Syphax, sont alliés à  Carthage, tandis que les Massyles, commandés par Massinissa, s'allient à Rome, après avoir été spoliés par Syphax. À la fin de la guerre, les Romains attribuent tout le territoire numide à Massinissa. Son nouveau territoire entoure désormais celui de Carthage, sauf du côté de la mer.

En  -148, à la mort de Massinissa,  Scipion Émilien  partage la Numidie entre les trois fils du roi. De même,  Rome oblige  Micipsa, dernier fils de Massinissa, à partager sa part entre ses deux fils et le fils naturel de son frère, Jugurtha. Ce dernier, voulant restaurer l'unité du royaume, fait assassiner ses cousins, et, en -113, se rebelle contre Rome à qui il va infliger de sévères défaites au cours d'une guerre longue et difficile qui durera de  -111  à  -105.Incapables de remporter une victoire militaire, les Romains usent de traîtrise pour le capturer. En -105, à la faveur d'un guet-apens, Jugurtha est livré par Bocchus, son beau-père et jusque-là son allié, à  Sylla  qui avait soudoyé l'entourage de ce dernier. La Numidie est partagée : sa partie occidentale est attribuée à Bocchus, roi de Maurétanie, le reste est laissé sous l'autorité d'un roi vassal de Rome.

Par la suite, les  Romains  pénètrent dans le Maghreb actuel vers le début de notre ère. Sous Rome, le territoire fut divisé en provinces Par la suite les Vandales et les Byzantins envahissent une partie du Maghreb actuel.

La Numidie
Carte représentant la Numidie Occidentale (en vert) et la Numidie Orientale (en
jaune) gouvernées respectivement par Syphax et Gaïa en -220 avant notre ère
Au  IIIe siècle av. J.-C., l'Afrique du Nord était divisée en trois royaumes berbères : celui des  Maures  avec royaume de
Maurétanie  qui s'étend de l'Atlantique au fleuve Mulucha, au centre celui des Masaesyles, entre le Mulucha et la rivière
Amsaga, sur lequel règne le roi  Syphax  et enfin, à l'Est près de Carthage, le royaume des  Massyles, entre la rivière Ampsaga(Oued-el-Kebir) et les territoires de Carthage. Les Masaesyles et les Massyles s'affrontèrent, en 203 av. J.-C. à la fin de la

 
Maurétanie Tingitane (à l'ouest), Maurétanie Césarienne (au centre-ouest),
Numidie (au centre-est), Africa (à l'est) et la Gétulie, au premier siècle de notre ère
seconde guerre punique, suite à laquelle Massinissa, chef des Massyles, contribua de façon décisive à la victoire de l'Empire romain sur Carthage, Massinissa parvint dès lors à unifier la Numidie qui s'étendit alors du fleuve Moulouya à l'Ouest jusqu'à la Cyrénaïque à l'Est. Il réussit sous sa conduite à préserver l'indépendance de son royaume en jouant habilement de la rivalité régionale qui prévalait à l'époque, tout en lui garantissant une prospérité économique certaine, grâce au remarquable développement de l'agriculture et de l'élevage. Sur le plan de l'organisation politique, Massinissa plaça à la tête de chaque province un gouverneur et à la tête de chaque tribu un « Amokrane » (le chef). Son conseil, formé de dix personnes, le seconda efficacement dans sa politique et son administration générale. Au nombre de ces dix conseillers il avait trois de ses fils : Micipsa qui le suppléait en plusieurs affaires, Gulussa, chargé de la conduite des armées et Mastanabal chargé du trésor royal. Il mit en circulation une monnaie frappée à son effigie, « avec des traits réguliers, un œil largement ouvert sous un sourcil assez épais, des cheveux abondants et bouclés, une barbe allongée et bien taillée ». Le règne de Massinissa prit fin lorsqu'il mourut en 148 av. J.-C..


Mausolée royal de Maurétanie, construit probablement
entre Bocchus Ier à Juba II, 100 av. J.-C. et 25 av. J.-C.
 Ainsi après la mort du grand roi fondateur, une crise de succession, vue d'un bon œil par Rome se produisit et qui plaça la Numidie dans des troubles politiques. Micipsa, fils de Massinissa succédera au trône de son père. Durant son règne, il fit envoyer le très populaire  Jugurtha, petit-fils de Massinissa, comme représentant en Ibérie pour l'éloigner du pouvoir. Micipsa nomme Gulussa vice-roi et ministre de la Guerre et Mastanabal vice-roi et ministre de la Justice. Après le bref règne de Micipsa, ses deux fils Adherbal et Hiempsal finissent par détruire tout le travail d'unification de Massinissa en divisant la Numidie de nouveau en Numidie orientale et occidentale. La crise politique encore larvée à ce stade entre Rome et la Numidie, finit par se déclarer officiellement lorsque Jugurtha, le très populaire petit-fils de Massinissa revient en Numidie et se saisit du pouvoir par la force en 118 av. J.-C., en s'attaquant aux petits-fils de Massinissa (tuant Hiempsal et expulsant Adherbal qui s'enfuit à Rome) pour réunifier la Numidie et la remettre sur le chemin de la stabilité et du développement.

 
L'effigie de Jugurtha
Rome qui ne voit pas d'un bon œil cette réunification, se met alors à chercher des problèmes politiques à  Jugurtha, en lui demandant de s'expliquer sur sa prise de pouvoir violente et l'expulsion d'Adherbal  qui se réfugia chez eux. Jugurtha aurait répliqué dans son entourage qu'il est une chose qu'il avait apprise des  Romains lors de son séjour en Ibérie :  « Roma est urbs venalia »  (trad. « Rome est une ville à acheter »), faisant ainsi référence à l'étendue de la corruption chez les officiels romains. C'est ainsi que Jugurtha se résout à acheter un répit en offrant de l'argent à des membres de la classe politique romaine pour les corrompre. Rome accepte alors de le laisser régner, mais seulement à condition que la Numidie reste divisée. Elle lui offre la reconnaissance diplomatique sur la Numidie occidentale, à condition de remettre Adherbal sur le trône en Numidie orientale. Jugurtha accepta dans un premier temps l'offre de Rome. Cependant, son intention de restaurer la Numidie unifiée demeure forte, ce qui le conduisit incessamment à envahir en 112 av. J.-C. la Numidie orientale, réunifiant ainsi de nouveau la Numidie. Au passage il fit exécuter plusieurs hommes d'affaires romains opérant en Numidie orientale. Le gouvernement romain, furieux d'un tel développement, est sur le point de lui déclarer la guerre, lorsque Jugurtha réussit une nouvelle fois avec grande habileté à corrompre les responsables en place à Rome. Cela a pour conséquence d'atténuer l'animosité qui s'était emparée de la classe politique romaine à son encontre, et même de lui procurer un traité de paix avantageux. Toutefois, ce traité sera aussitôt remis en cause, après les profonds changements que connut la classe dirigeante romaine ; excédé, Jugurtha fit exécuter Adherbal en réponse à cet acte. La classe politique romaine se déchaîne alors et finit par demander l'invasion de la Numidie. Rome envoie alors le consul Metellus en Numidie à la tête de plusieurs légions pour punir Jugurtha et le déposer. Jugurtha parvint avec intelligence à résister durant des années, en combinant des manœuvres militaires face aux Romains et politiques avec son voisin de l'ouest, le roi BocchusIer de Maurétanie. L'adjoint du consul Metellus, Gaius Marius, entrevoyant une opportunité, retourne à Rome pour se plaindre de l'inefficacité suspecte de son chef et demande à être élu consul à sa place, ce qu'il obtint. C'est alors que  Gaius Marius  envoie son questeur,  Lucius Cornelius Sulla, en mission en Maurétanie pour négocier l'aide de Bocchus Ier.  Bocchus  accepte alors de trahir Jugurtha, et aide les Romains à le capturer dans un guet-apens. Jugurtha est alors envoyé à la fameuse prison de Tullianum. Il fut exécuté tout de suite après la tradition du triomphe romain en 104 av. J.-C. à la prison de Tullianum. Dès lors, la Numidie est partagée : sa partie occidentale est attribuée à Bocchus, roi de Maurétanie, le reste est laissé sous l'autorité d'un roi vassal de Rome.

 
Buste du roi érudit Juba II
exposé au musée de Cherchell.
La situation perdure jusqu'à la  guerre civile  entre  Jules César  et Pompée. Juba Ier, partisan de Pompée, perd son royaume en -46 après la défaite de Thapsus contre César. César accorde à Sittius un territoire vaste autour de  Cirta  (Constantine). La Numidie devient alors la province d’Africa nova, jusqu'à ce qu'Auguste  réunisse les deux provinces en un seul ensemble, l'Afrique proconsulaire. Cette dernière est dirigée par un  proconsul, qui conduisit un moment l'armée d'Afrique. Auguste rend son royaume à Juba II, fils du précédent, après la bataille d'Actium (-31). En -25, Juba II reçoit le trône de Maurétanie, et la Numidie est partagée entre la Maurétanie et la province d'Afrique. La partie intégrée à la province d'Afrique en constitue une région et, en
théorie, n'a pas d'autonomie administrative, puisqu'elle dépend du proconsul assisté de légats. Par la suite, les  Romains  pénètrent dans le Maghreb actuel vers le début de notre ère. Sous Rome, le territoire fut divisé en provinces :

Maurétanie Césarienne, qui correspond à l'Algérie centrale et occidentale. La capitale était Caesarea (actuelle Cherchel ou Cherchell).
Maurétanie Sitifienne, créée par Dioclétien pour la partie orientale de la Maurétanie Césarienne avec Sitifis (actuelle Sétif en Algérie) comme capitale.
Maurétanie Tingitane, qui correspond à peu près au Nord du Maroc actuel. Les villes principales sont Volubilis, Sala, Lixus, Banasa, Ceuta, Melilla et Tingis (actuelle Tanger) qui en était le chef-lieu. Elle fut attachée administrativement à la province d'Espagne (la Bétique).
Etc.
Lambèse fut la première capitale romaine, par la suite Timgad va être construite au temps de Trajan. L'agriculture se développe grâce à la plantation de plusieurs milliers d'oliviers pour faire de l'huile d'olive en Algérie. La civilisation berbère est à son apogée, plusieurs grandes villes sont construites au Nord au Sud dans le désert. La nationalité romaine est offerte aux Berbères, cela facilite l'intégration de certains nomades au monde romain[53]  . Plusieurs mariages mixtes entre Romains et Berbères naturalisés sont célébrés dans les grandes villes. La pratique des cultes berbères est représentée dans les fresques romaines. De même, les jeux romains sont source de distraction et de joie pour la plupart des Berbères. De plus, les  bains publics  étaient un luxe pour tout le monde. À  Timgad, il y avait vingt-sept bains[54] . Il n'y avait pas de remparts autour des villes pour faciliter les relations entre les Berbères et les Romains. Les arts sont développés par les artisans berbères (la céramique, la poterie, etc.). Plusieurs amphithéâtres sont construits. Le théâtre de Timgad pouvait contenir 4000 personnes de l'Aurès. La population globale de l'Aurès
était estimée entre huit à dix-mille habitants, pendant les premières années de l'Empire romain en Afrique du Nord[54] .

Timgad, vue d'ensemble,
 construite en 100 ap. J.-C par les Romains
Les populations se rebellent de nombreuses fois surtout les  Zénètes, vers le début du premier siècle. Les  Maghraoua  auraient été très nombreux dans les environs d'Icosium (Alger) et Ptolémée de Maurétanie devait les contenir.Ptolémée de Maurétanie, fera transférer une partie des Maghraoua vers le chlef[55]  . Cela provoque une succession d'actions militaires de Rome, soldées parfois par de graves défaites romaines. Les alentours de  Tlemcen  auraient été composés des royaumes Gétules dans l'antiquité. Ils auraient vécu dans cette partie du Maghreb[56]  . Plusieurs rois Gétules purent contrebalancer l'Empire Romain. L'exemple du héros  Tacfarinas, Vers  17  ans après J-C,  Tacfarinas  qui soulève tous les tribus Gétules[57] [58]. Tacfarinas mourut à Pomaria (Tlemcen actuellement)[59] [60]. En effet, sept ans durant,  Tacfarinas  résiste aux Romains, malgré  Tibère  qui transfère une seconde légion pour appuyer la troisième légion Auguste (seule ensuite). Dès 39 apr. J.-C., Caligula confie la conduite de la région de Numidie à un représentant personnel – « légat de l'empereur » – chargé de commander la troisième légion Auguste. C'est ainsi qu'il met fin à une exception politique : celle d'une armée importante placée sous les ordres d'un proconsul et non d'un légat. Le  Sénat  perd la dernière légion qui était sous ses ordres. Bien que toujours officiellement intégrée à la province d'Afrique proconsulaire, la Numidie en constitue une région à part, placée sous l'autorité de son légat qui dirige la troisième légion Auguste et ne rend de compte qu'à l'empereur. C'est une province de fait, mais non de droit, statut relativement unique dans l'empire. Après 193, sous Septime Sévère, la Numidie est officiellement détachée de la province d'Afrique et constitue une province à part entière, gouvernée par un légat impérial. Sous Dioclétien, elle constitue une simple province dans la réorganisation  tétrarchique, puis est brièvement divisée en deux : Numidie militaire et Numidie cirtéenne.
À l'époque du Bas-Empire romain, les Levathae (Luwata) se révèlent tellement agressifs que les Romains font élever un  limes  pour les contenir. Après la crise économique que vécut la grande cité romaine de Leptis Magna, la ville connut plusieurs razzias de la part des populations locales.

De 256 à 640, christianisme, invasion vandale

Saint Augustin d'origine berbère, il
est l’un des principaux Pères de
l’Église latine et l’un des 33
Docteurs de l'Église
Le christianisme apparaît vers l'an  256, et durant le siècle suivant, les populations des villes côtières algériennes, ainsi qu'une minorité de la population dans les campagnes se convertissent à la nouvelle religion. En  313, les crises politiques et économiques poussent les populations à une nouvelle révolte qui sera encore une fois Amazigh. Mais cette fois la révolte est religieuse et politique. En effet, le  donatisme  (du nom de l'évêque Donatus) s'est développée en Algérie à Baghaï, dans les Aurès et en Tunisie : ses partisans refusent la réintégration dans l'Église des clercs ayant apostasié lors des persécutions du début du siècle [61] Le donatisme quittera rapidement le champ religieux pour devenir une opposition politique à  Rome. En effet, les donatistes récusent la politique religieuse de  Constantin Ier, le premier empereur romain chrétien, et, exigeant la séparation de l'État et de la religion, finissent par déclarer l'empereur comme étant le diable en personne. Ils rejettent aussi le rite 
Portrait du philosophe et
  théologien saint Augustin
romain. Dès lors, Constantin envoie ses troupes les réduire au silence, dans ce qui est considéré comme la première persécution de chrétiens par d'autres chrétiens[62]  . La répression ne fait qu'accroître le soutien populaire des donatistes; en 321 les légions romaines se retirent. Toutefois vers l'an  340, l'idéologie donatiste donne naissance à une  secte populaire, celle des « circoncellions », (ceux qui encerclent les fermes). Les donatistes, à l'instar des autres chrétiens, célébrant les  martyrs, les circoncellions, ouvriers agricoles, deviennent des radicaux qui, considérant le martyre comme la plus grande vertu chrétienne, abandonnent toutes les autres valeurs (Humilité, Charité, Agape, etc.). Leur but étant de mourir au combat, les circoncellions, munis de matraques de bois, - ils refusent de porter des armes en fer en vertu du précepte évangélique : « Qui a vécu par l'épée, périra par l'épée » - attaquent les voyageurs, cernent puis rançonnent les exploitations agricoles (d'où leur nom), tuant, violant, volant les stocks,

exigeant l'affranchissement des esclaves. Lorsqu'ils n'arrivent pas à se faire tuer, ils se suicident en sautant du haut d'une falaise. Ce dérapage du culte donatiste noircit encore plus leur réputation à Rome. Mouvement social autant que religieux, la secte des circoncellions, violemment réprimée, finit par disparaître vers le IVe siècle.

Invasion Vandales
En  395  l'Empire romain faisant face à de sérieux problèmes internes, qui réduisent le contrôle qu’exerce Rome sur l’  Afrique
du Nord, les donatistes, essaient de dominer la scène politique et religieuse. L'empereur les déclare hérétiques en 409 et leur enjoint de restituer toutes les églises en leur possession en Afrique du Nord. Il envoie plusieurs légions qui sont d'une férocité terrible envers les responsables religieux du culte, et parfois même envers la population locale. Saint Augustin, évêque catholique d'Hippone (actuellement  Annaba), essaie de calmer la violence de l'administration romaine, en plaidant pour un traitement plus humain des donatistes. Malgré les appels pressants de plusieurs parties, les donatistes disparurent presque complètement de la scène religieuse, seule une minuscule communauté survivant dans la clandestinité jusqu'au VIe siècle.

L'apogée de l'Empire byzantin avec les conquêtes de
Justinien.
Quelques années plus tard, en  430, c'est tout l'Empire romain qui se retire de l'Afrique du Nord sous la pression des Vandales. Le 28 août  430, Saint Augustin, l'un des derniers symboles de l'intégration de la population berbère au sein de l'Empire romain, trouve la mort durant le siège d'Annaba par les Vandales. L'Empire byzantin  annexe les provinces de l'Afrique du Nord notamment l'Ifriqiya, cela marque la fin du royaume des vandales qui durent s'exiler ou se mélanger à la population locale. En  544, les  Byzantins  exerceront un pouvoir juste dans la province de  Constantine  et dans l'Ifriqiya. Cependant, l'émergence d'insurrection berbère contre les Byzantins provoque l'organisation de plusieurs États puissants les Dejrawa, les Banou Ifren, les Maghraouas, les Awarbas, et les Zénètes[63] .

Moyen Âge
Conquête arabo-musulmane
La première expédition arabe sur la Tunisie est lancée en 647[64] . En 661, une deuxième offensive se termine par la prise de Bizerte. La troisième, menée en 670 par Oqba Ibn Nafi Al Fihri, est décisive : ce dernier fonde la ville de Kairouan  au cours de la même année[65]  et cette ville devient la base des expéditions contre le nord et l’ouest du Maghreb[66]  . L’invasion complète manque d’échouer avec la mort d’Ibn Nafi en 683[67]  . Envoyé en 693 avec une puissante armée arabe, le général ghassanide Hassan Ibn Numan réussit à vaincre l’exarque et à prendre Carthage[68] en  695. Seuls résistent certains Berbères dirigés par la  Kahena[69]  . Les Byzantins, profitant de leur supériorité navale, débarquent une armée qui s’empare de Carthage en 696 pendant que la Kahena remporte une bataille contre les Arabes en  697[70]  . Ces derniers, au prix d’un nouvel effort, finissent cependant par reprendre définitivement Carthage en 698 et par vaincre et tuer la Kahena[67] .

Ribat de Monastir
Contrairement aux précédents envahisseurs, les Arabes ne se contentent pas d’occuper lacôte et entreprennent de conquérir l’intérieur du pays. Après avoir résisté, les Berbères se convertissent à la religion de leurs vainqueurs[67] , principalement à travers leur recrutement dans les rangs de l’armée victorieuse. Des centres de formation religieuse s’organisent alors, comme à Kairouan, au sein des nouveaux  ribats. On ne saurait toutefois estimer l’ampleur de ce mouvement d’adhésion à l’islam. D’ailleurs, refusant l’assimilation, nombreux sont ceux qui rejettent la religion dominante et adhèrent au  kharidjisme, hérésie née en Orient et proclamant l’égalité de tous les musulmans sans distinction de race ni de classe[71]  . La région reste une province omeyyade jusqu’en 750, quand la lutte entre Omeyyades et Abbassides voit ces derniers l’emporter[72] . De 767 à 776, les kharidjites berbères sous le commandement d’Abou Qurra s’emparent de tout le territoire, mais ils se retirent finalement dans leur royaume de Tlemcen, après avoir tué Omar ibn Hafs, surnommé Hezarmerd, dirigeant de la Tunisie à cette époque[73] .
En 800, le calife abbasside Haroun ar-Rachid délègue son pouvoir en Ifriqiya à l’émir Ibrahim ibn Al-Aghlab[74] et lui donne le droit de transmettre ses fonctions par voie héréditaire[75] . Al-Aghlab établit la dynastie des Aghlabides, qui règne durant un siècle sur le Maghreb central et oriental. Le territoire bénéficie d’une indépendance formelle tout en reconnaissant la souveraineté abbasside[75] . La Tunisie devient un foyer culturel important avec le rayonnement de Kairouan et de sa  Grande mosquée, un centre intellectuel de haute renommée[76]  . À la fin du règne de Ziadet Allah Ier (817-838), Tunis devient la capitale de l’émirat jusqu’en 909[77] . Appuyée par les tribus  Kutama  qui forment une armée fanatisée, l’action du  prosélyte  ismaélien  Abu Abd Allah ach-Chi'i entraîne la disparition de l’émirat en une quinzaine d’années (893-909)[78] . En décembre 909, Ubayd Allah al-Mahdi  se proclame calife et fonde la dynastie des  Fatimides, qui déclare usurpateurs les califes  omeyyades  et abbassides ralliés au sunnisme. L’État fatimide s’impose progressivement sur toute l’Afrique du Nord en contrôlant les routes caravanières et le commerce avec l’Afrique subsaharienne. En  945,  Abu Yazid, de la grande tribu des Banou Ifren, organise sans succès une grande révolte berbère pour chasser les Fatimides. Le troisième calife, Ismâ`îl al-Mansûr, transfère alors la capitale à Kairouan et s’empare de la Sicile[79]  en  948. Lorsque la dynastie fatimide déplace sa base vers l’est en 972, trois ans après la conquête finale de la région, et sans abandonner pour autant sa suzeraineté sur l’Ifriqiya, le calife Al-Muizz li-Dîn Allah confie à Bologhine ibn Ziri — fondateur de la dynastie des Zirides — le soin de gouverner la province en son nom. Les Zirides prennent peu à peu leur indépendance vis-à-vis du calife fatimide[79]  , ce qui culmine avec la rupture avec ce suzerain devenu lointain et inaugure l’ère de l’émancipation berbère[78]  . L’envoi depuis l’Égypte de tribus arabes nomades sur l’Ifriqiya marque la réplique des Fatimides à cette trahison[78]  . Les  Hilaliens  suivis des  Banu Sulaym  —  dont le nombre total est estimé à 50000 guerriers et 200000 bédouins[78]  —  se mettent en route après que de véritables titres de propriété leur ont été distribués au nom du calife fatimide. Kairouan résiste pendant cinq ans avant d’être occupée et pillée. Le souverain se réfugie alors à Mahdia en  1057  tandis que les nomades continuent de se répandre en direction de l’Algérie, la vallée de la Medjerda restant la seule route fréquentée par les marchands[78]  . Ayant échoué dans sa tentative pour s’établir dans la Sicile reprise par les Normands, la dynastie ziride s’efforce sans succès pendant 90 ans de récupérer une partie de son territoire pour organiser des expéditions de piraterie et s’enrichir grâce au commerce maritime. Les historiens arabes sont unanimes à considérer cette migration comme l’événement le plus décisif du Moyen Âge maghrébin, caractérisé par une progression diffuse de familles entières qui a rompu l’équilibre traditionnel entre nomades et sédentaires berbères [78] . Les conséquences sociales et ethniques marquent ainsi définitivement l’histoire du Maghreb avec un métissage de la population. Depuis la seconde moitié du VIIe siècle, la langue arabe demeurait l’apanage des élites citadines et des gens de cour. Avec l’invasion hilalienne, les  dialectes berbères  sont plus ou moins influencés par l’arabisation, à commencer par ceux de l’Ifriqiya orientale [78] .

Dynasties et grandes formations berbères
Carte des États méditerranéens
au XIVe siècle parmi lesquels
l'État à partir de gauche
Mérinides,Zianides et Hafsides.
Empire Mérinide entre 1258 et
1420 (Apr JC).
Selon Ibn Khaldoun, les Berbères se divisent en deux branches, les deux sont issues de leur ancêtre  Mazigh. Les deux branches Botr et Barnès se seraient elles-mêmes subdivisées en tribus et auraient  Medracen  comme ancêtre chaque région du Maghreb étant constituée de plusieurs tribus. Les grandes tribus ou peuples berbères sont Sanhadja, Houaras,  Zénète,  Masmouda,  Kutama,  Awarba,  Berghouata,  Zouaouas, etc. Chaque tribu est décomposée en des sous-tribus, ayant une indépendance territoriale et décisionnelle[80] ,[81] Plusieurs dynasties berbères ont émergé pendant le Moyen Âge au Maghreb, au Soudan, en Al-Andalus, en Italie, Au Mali, au Niger, au Sénégal, en Égypte, au Portugal, etc. Ibn Khaldoun fait un tableau résumant celles au Maghreb dont les dynasties berbères  Zirides,  Ifren,  Maghraoua,  Almoravide,  Hammadides,  Almohade,  Mérinide, Abdalwadides,  Wattassides,  Meknassa,  Hafsides, etc[82]  . De plus, plusieurs chefs arabes et perses avaient des épouses berbères comme Idris, Ibn Rustom, etc. Ce qui donnera par la suite les dynasties Idrissides, Rostémides, etc. La dynastie des Ifrenides des (Banou Ifren) a été reconnue comme étant la seule qui a défendu les Africains dans le Maghreb[83] .Les  Almohades  ont pu faire l'unification religieuse du Maghreb. Et les berbères du Moyen Âge ont contribué à l'arabisation du Maghreb[84]  . En revanche, lors de la dynastie des  Zianides  de  Tlemcen, l'identité et la langue berbère étaient le centre d'intérêt du roi Yghomracen Ibn Zyan[85] .





Les conflits berbères

Les Almohades, après avoir évincés les Almoravides, ils
vont en guerre contre les chrétiens en Al-Andalus.
Pendant l'Antiquité, les Berbères se disputaient le pouvoir. Massinissa et Syphax s'affrontèrent lors de la deuxième guerre punique. Le premier avait la  Numidie  occidentale et le deuxième la Numidie orientale. Massinissa gagne la bataille, mais le fils de  Syphax,  Vermina, reprend la guerre contre Massinissa. Massinissa était allié des Romains et  Vermina était avec les Cartaginois. Vermina demande la rémission à Rome. À la fin, Massinissa réussit à unifier la Numidie. Après Micipsa, une lutte interne entre les petits-fils de Massinisa se déclenche pour la succession.  Jugurtha  tue  Adherbal  pour la prise du pouvoir de la  Numidie. Jugurtha rompe avec les Romains. Mais  Bocchus, beau-père de Jugurtha, capture et livre Jugurtha aux Romains.



Tour Hassan à Rabat construite en
1196 par les Almohades
Au Moyen Âge, au Maghreb central, la plus puissante tribu berbère était des Banou Ifren[2]  après avoir servi la Dihya[2]  . En 745, ces derniers choisissent le dogme  sufrite  (kharidjite) et désignent  Abou Qurra  comme calife. Ce dernier sera à la tête d'une armée composée de 350000 cavaliers berbères. Il reprend le Maghreb aux deux puissantes dynasties (les Omeyades  et les  Abbassides), revient à  Tlemcen  après que Yazid- Ibn- Haten a brisé la coalition berbère. Le premier conflit important berbère au VIIIe  survient alors, raconté par Ibn Khaldoun, historien du  XIVe siècle [86]  . Les  Banou Ifren avaient 40000 cavaliers dans cette guerre [réf. nécessaire]. Abou Qurra a pu unir tous les Berbères[87] . Par la suite, les Berbères se sont divisés en deux parties distingues l'une de l'autre[88] . Cette division a créé un grand conflit entre les  Sanhadjas et les  Zénètes. Ce conflit a débuté au Maghreb, avant d'être transposé en  Andalus. Les Sanhadja (chiite) ont attaqué les Zénètes kharidjites (Banou Ifren, Maghraoua, etc.), créant une séparation territoriale entre les deux tribus berbères[2]  . Les Zénètes furent ainsi amenés à se déplacer vers l'Ouest du Maghreb et au Sud devant la poussée des  Zirides  (tribu des Sanhadja, chiite)[89]  . Cependant, plusieurs tribus des  Banou Ifren  et des Maghraouas se sont ralliées aux Fatimides dans ce conflit complexe[90] , qui n'est ni de religion ni de « race », d'après Yves Lacoste  et al.[90]  . D'autres parts, plusieurs Fatimides ont changé de camps pour s'engager du côté des Omeyades[2] . Au contraire, selon le dictionnaire de Michel Mourre, le pouvoir et la religion seraient les sources des conflits des Berbères[91] .

Les Sanhadja se divisent pour former deux dynasties distinctes (les Zirides(chiite) et les Hammadides(sunnite)). Les Zénètes, eux aussi sont divisés sur la question de pouvoir, trois dynasties sont formées Banou Ifren, Maghraoua et Meknassa. Une lutte acharnée au pouvoir des tribus  Zénètes  est signalée par  Ibn Khaldoun. Ensuite survient le deuxième plus important conflit entre les  Almoravides  (tribu des Sanhadja) et  sunnite  Malékites  et les  Zénètes. Après la défaite des Zénètes à l'ouest du Maghreb par les Almoravides, les Zénètes qui restent en vie et minoritaire par rapport aux Sanhadjas sont confrontés dans une guerre contre une alliance Hammadides- Hilaliens[92] . Les Almohades (qui signifie unificateur, les Almohades s'opposent au malékisme) défont les Almoravides tribu des  Sanhadja. Les Almohades étaient composés des Masmouda . Le fondateurs du mouvement religieux est Ibn Toumert de la tribu  Masmouda  ; son disciple  Abd al-Mumin  de la tribu  Zénète  prit la tète des Masmouda et deviendra le premier calife Almohade. Un premier conflit apparait dans la grande famille des Masmoudas, les  Almohadesdétruisent les Berghouata. Puis, un deuxième conflit surgit entre deux fractions des Masmouda, ce qui provoque une
guerre entre les Almohades et les Hafsides[2] . Après le massacre des Zénètes vers le XIe siècle, et suite au déclin desAlmohades, trois dynasties Zénètes vont surgir au  Maghreb  et en  Al-Andalus  (les  Hafsides, les  Zianides  et lesMérinides)[2] .

Les deux dernières dynasties berbères  Zénètes  se font la guerre, les  Zianides  contre les  Mérinides  (ils adoptent un nouveau malékisme)[93]  . Les Mérinides sont refoulés au Maroc actuel par les Banou Ifren qui reprennent Tlemcen grâce aux  Hafsides  en  1437[94]  , une trentaine d'années après la promulgation de la  Charte d'Ajarif  (1405), qui détaille notamment la  qisas (en)  (vengeance) et la  diya (en)  (compensation financière) prévue par le  droit musulman[95] .

Les Mérinides prennent la  Tunisie  et font tomber les  Hafsides. En effet, Abou el Hassen souverain Mérinides deConstantine et de Béjaïa s'empare de la Tunisie, Ibrahim abou Fadhel sera le souverain de la Tunisie, mais l'histoire ne révèlera pas tous les noms des souverains mérinides en Tunisie[96] .

Les dynasties berbères sont achevées par l'arrivée des Espagnols et des Ottomans. Depuis ces conflits, les Berbères sont séparés dans leur profond, ce qui a mené à la création de plusieurs tribus qui n'ont aucun lien commun ni dans la langue, ni dans la tradition, ni dans l'espace géographique, ni dans la religion, ni dans les mœurs, etc., au Maghreb, en Al-Andalus, au Sahel africain[97] .

Le conflit entre  Sanhadja  et  Zénètes  est le plus important dans l'histoire des Berbères et a été révélé par tous les historiens du Moyen Âge et contemporains (Ibn Khaldoun, Ibn Hazm, Émile Félix Gautier, Gabriel Camps, Rachid Bellil, etc.). Du coup, quelques historiens comme  Émile Félix Gautier  et  Gabriel Camps  entre autres, ils tirent des conclusions et des thèses de ce conflit majeur. Ces thèses seront contredites par certains historiens contemporains comme Rachid Bellil, Benabou, Potiron, etc. Ces derniers rejoignent l'approche historique d'Ibn Khaldoun[98] .

Influence des Berbères en Afrique de l'Ouest et en Al-Andalus
Carte de l'Empire songhaï
Carte historique de la péninsule
Ibérique présentant l'époque des
taifas et les petits royaumes
chrétiens émergents. Quelques
taifas étaient berbère comme les
Zirides et les Banou Ifren, etc.
La dynastie  Sonrhaïs  des Dia, fut fondée à  Koukia  au XIe siècle, résultat d'un métissage entre Berbères dirigés par le chef berbère  Za el-Ayamen[99]  , qui fuyait devant l'invasion arabe, et les sonhrais, peuple noir. Plus tard la dynastie des dia fondera le royaume sonhrais de Gao, au niveau du fleuve Niger, qui sera vassale de l'Empire du Ghana  créé par les soninkés, puis l'Empire du Mali. Durant le XVe siècle, les sonhrais, après plusieurs conquêtes militaires, supplante l'Empire du Mali, et le royaume sonhrais de Gao devient un empire, sous la dynastie des Si, du conquérant Sonni Ali Ber, qui se verra succéder par la dynastie des Askia d'origine soninkés, fondée par Askia Mohammed Touré, avec la ville de Gao pour capital. Il s'étend sur plus ou moins le  Niger, le  Mali  et une partie du  Nigeria  actuel. L'empire s'effondre a la fin du  XVIe siècle, suite à la  bataille de Tondibi. Les Zirides prennent le Sud de l'Italie avec l'aide des  Fatimides  et une partie de l'Égypte. Les Berbères avaient des États indépendants en Al-Andalus  à l'époque des taifas. L'Al-Andalus est prise par les Almoravides et ensuite par les Almohades et à la fin par les Mérinides.

Époque moderne
De 1400 à 1900

 
Unique photographie connue de Lalla Fatma
N'Soumer
Pendant la période de 1400 à 1500, l'effondrement des dernières dynasties berbères englobe les deux territoires l'Andalousie et le Maghreb du centre et de l'Ouest. Les espagnoles et les Portugais reprennent leurs territoires et envahissent le Maghreb. Ensuite, les Ottomans chassent les Espagnols et prennent l'Algérie, la Tunisie et la Libye. Quelques Berbères se replient dans les montagnes et demeurent isolés surtout dans les régions de l'Aurès  ou en  Kabylie  et au  Sahara. Le Maroc résiste grâce à l'émergence de la dynastie des  Wattassides puis des  Saadiens  et ensuite de la  dynastie alaouite. Les Espagnols prennent les territoires du  Rif  du  Sahara occidental  et quelques villes dont(Sidi Ifni). Le Rif engage une révolte pour se défendre.Les Français attaquent les Ottomans et prennent l'Algérie, la Tunisie. La Libye est prise par les Italiens. Plusieurs Berbères (l'émir  Abd El-Kader  (prétendait descendre des Banou Ifren)[100]  ,  Lalla Fatma N'Soumer,  Bataille de Zaatcha,  Révolte des Mokrani,  Cheikh Bouamama  (rassemble les Ouled sidi Chikh, les  Zénètes, les Sanhadjas…)[101] , etc., se révoltent et organisent plusieurs guerre pour reprendre leurs territoires.



 
Lalla Fatma N'Soumer
La France déploie tout dans l'industrialisation et dans la construction des villes digne de la civilisation moderne, mais les zones montagneuses et les zones rurales sont épargnées. Plusieurs Européens viennent pour investir et pour exploiter les richesses. L'Algérie française devient le « grenier de l'Europe ».









Les confréries berbères et le mouvement des Saints berbères entre 1500 et 1900

cérémonie religieuse à Adrar
Plusieurs Berbères notamment du Sud ont créé des confréries musulmanes dont le but d'aider la population après le déchirement des dynasties berbères. Leur apport était éducatif en premier. Plusieurs monuments, Ksours, mosquées, etc., ont été construits dans les différentes régions du Maghreb. Les principaux chefs avaient la notoriété de  Saint  et ils étaient pour la plupart des hommes de connaissance et de savoir. Ces chefs ont écrit plusieurs livres qui ont été conservés à nos jours.



  


Portrait d'Abd el-Kader originaire des Ifrenides
et chef de la confrérie en Algérie
L'instruction du Coran était importante surtout dans le Sud. L'organisation de cérémonie avait un rôle important dans la consolidation des règles de vie entre les différentes communautés. Les  Zaouïas avaient un rôle juridique important au sein des
populations pour le règlement des crises. Les  Ottomans  devaient négocier avec les chefs de confrérie. Par la suite, l'Armée française a trouvé des difficultés à contrôler les mouvements dirigés principalement par les confréries. 


Contemporain
De 1900 à 2000

Après la colonisation française, italienne, espagnol, etc., les berbères se voient marginalisés, occupés, exploités par des forces étrangères. Ce qui fait qu'un vaste mouvement de révoltes s'enchaine par les années dans tous les territoires du Maghreb. Par la
suite après la  Seconde Guerre mondiale, les États-Unis  imposent aux Européens de se retirer de tous les colonies dans le  plan Marshall. Après quelques années tous les pays se libèrent progressivement. Actuellement, la plupart des Berbères sont sédentaires. Ils se désignent d'abord par leur ethnie régionale et par leur parlé berbère : en  Algérie, on trouve les  Chaouis, les  Kabyles, les  Mozabites, les  Touaregs, les  Beni Snous, les Chenouis, les habitants du  Ouarsenis  (Banou Ifren  et  Maghraoua), etc). Au  Maroc, on trouve les  Rifains, les Chleuhs, les Béni-Snassen, les Awarba, les Zayanes, etc. En Libye, on trouve les Yafran, etc. En Tunisie, il y a les habitants de  Djerba, etc. En  Espagne, il y a les habitants de l'  Îles Canaries. Plusieurs ethnies d'origine berbères parlent l'arabe et ne s'identifient pas aux régions cités. L'ensemble des ethnies berbères est appelé par Imazighen (le pluriel d’Amazigh), et l'espace géographique nord-africain par Tamazgha.
Répartition des Berbères en Afrique du Nord.

Plusieurs monuments historiques témoignent de la grandeur de l'art archituctural chez les Berbères au Maghreb et en Al-Andalus. Plusieurs villes et monuments au  Maghreb  et en  Al-Andalus  sont considérés comme  patrimoine mondial. La culture et la langue berbère ont survécu depuis les grandes conquêtes  vandales,  romaines,  byzantines, arabes (VIIe siècle) jusqu'à l'occupation française, en passant par la présence turque (à l'exception notable du Maroc). À partir de 1881, en Kabylie, l'administration française attribuera des patronymes arabes aux populations qui, jusqu'à cette époque, portaient encore pour certains des noms à consonance latine[102] .






Minaret de la Kalâa des Béni Hammad
en Algérie
Ainsi, certains tiennent la colonisation française pour responsable en grande partie de l'arabisation de l'Afrique du Nord à l'instar de l'historien Eugène Guernier qui affirme, en 1950, que la France « facilite la diffusion de la civilisation arabe, par la langue, par la loi et par la foi musulmanes. »[103] La culture berbère reste vivante en  Algérie  et au  Maroc, qui comprennent une grande partie des Berbères. Elle est aussi présente en  Libye  et en  Tunisie  et dans une grande partie du  Sahara  — Touaregs  en Algérie, au  Burkina Faso, au Mali et au Niger.En 1980 éclatent les manifestations du Printemps berbère, au cours desquelles les berbérophones de Kabylie réclament l'officialisation de leur langue. En  1996, une réforme de la Constitution algérienne fait officiellement de l'amazighité, aux côtés de l'islam  et de l'arabité, l'une des composantes fondamentales de l'identité nationale[104] . Parallèlement, les autorités fondent un Haut-Commissariat à l'amazighité. En  2000, la chaîne  Berbère Télévision  commence à émettre ses ondes de Paris. Au  printemps 2001, des émeutes éclatent en Kabylie, réclamant notamment l'officialisation de la langue berbère. Le 17 octobre 2001, le roi Mohammed VI du Maroc crée un Institut royal de la culture amazigh (IRCAM) pour promouvoir la culture berbère.


Cultes berbères

Pendant l'Antiquité, les cultes berbères étaient pratiqués librement au début de la présence romaine. Au musée de Timgad, plusieurs fresques représentent les divers cultes Berbères.
En Berbère la lune et le dieu lunaire portent le même nom : Ayyur. Hérodote mentionne que les Berbères antiques vénéraient la lune et le soleil, auxquels ils offraient des sacrifices : « Les sacrifices des nomades se font de cette manière : ils commencent par couper l'oreille de la victime (cela leur tient lieu de prémices), et la jettent sur le faîte de leurs maisons ; cela fait, ils lui tordent le cou : ils n'en immolent qu'au Soleil et à la Lune. Tous les Libyens font des sacrifices à ces deux divinités[107] ». D'autres auteurs attestent ce culte, ainsi que des graffitis, comme un « Solo Deo Invicto » relevé à Thagaste[108] .
Ifri, déesse de la guerre, très influente en Afrique du Nord, était considérée comme la protectrice des marchands et figurait à ce titre sur les pièces de monnaie berbères. Pline l'Ancien écrit qu'en Afrique, personne ne prenait de décision sans invoquer Africa (nom latin d'Ifri). Après la conquête romaine, elle figurait toujours sur les pièces.
As d'Hadrien (136), représentant sur l'avers Africa, portant
une dépouille d'éléphant, tenant un scorpion et une corne
d'abondance, un modius de blé à ses pieds.
 
Afrique  ou  Africa  provient de Ifren[109]  , Ifri est une divinité berbère[110] [111][110] [112], le pluriel est Ifren[113] [114]. La
traduction ou l'emprunt latin nous donne Africa (Afrique) qui a été une déesse berbère avant la conquête des Romains. Dea Africa signifie déesse Africa et représente un symbole à l'époque romaine. Et aussi Ifri désigne les populations locales des Afers. Ifru symbolise les rites dans les cavernes pour protéger les commerçants. La grotte non loin de Constantine à Guechguech et la pièce de monnaie romaine indiquent le mythe de la protection[115] . [116] Ifru était une déesse solaire et en même titre un dieu des cavernes et protecteur du foyer, etc[117] . [118].Ifru est une sorte de Vesta Berbère.
Gurzil (ou Agurzil) est une divinité à la tête de taureau, fils d'Ammon. Corippus mentionne un certain Laguatan
(la tribu des Luwata et sont Zénète), grand prêtre de Gurzil, combattant les Byzantins, qui l'auraient tué alors qu'il tentait de s'enfuir avec les icônes de Gurzil[119] . Parmi les ruines de Ghirza, en Libye, se trouve un temple qui estpeut-être dédié à Gurzil  d'où par ailleurs pourrait provenir le nom de la cité.
Pendant la Numidie, à N'Gaous dans les Aurès, plusieurs stèles africaines (Molchornor" sacrifice d'un agneau"[120] ou stèles de Saturne avec mention d'un sacrifice particulier)[121] ont été trouvées par les chercheurs et signalées par les historiens.

Culture berbère     

Une famille berbère traversant un gué avec son
bétail (Algérie, 1890)
Ghardaia, la vieille ville Mozabite
Traditionnellement, les hommes s’occupent du bétail. Ils migrent en suivant le cycle naturel des  pâturages, et en recherchant des sources d’eau et des abris. Ils sont ainsi assurés d’une abondance de laine, de coton et de plantes pour la teinture. De leur côté, les femmes s'occupent des biens de la famille et confectionnent les objets artisanaux — tout d’abord pour leur usage personnel, et ensuite pour la vente dans les  souks de leur localité. Les tribus berbères tissent des kilims. Les  tapisseries traditionnelles conservent l’apparence et le caractère distinct de la région d'origine de chaque tribu, qui possède en effet son propre répertoire de dessins. Le  tissage  d’armure toile est représenté par une grande variété de bandes, et plus rarement par des motifs géométriques, tels les triangles et le losange. Les décorations additionnelles, comme les paillettes ou les franges, sont typiquement des tissés berbères du Maroc. Le mode de vie nomade ou semi-nomade des Berbères convient très bien au tissage des kilims. Les us et coutumes diffèrent d'une région à une autre[122] . Les Berbères en côtoyant différentes civilisations (les Égyptiens, les Phéniciens, les Romains, les Byzantins, les Arabes, etc.) se sont inspirés et ont pu être démontré leur savoir. Medracen, Septime Sévère, Massinissa,  Juba,  Syphax,  Jugurtha, etc., ils étaient de grands bâtisseurs, ils ont bâti de grands monuments historiques.

 
Tapis de Kabylie (Algérie)
Les Berbères ont brillé lors du Moyen Âge au  Maghreb  et en  Al-Andalus. Plusieurs Berbères étaient des éminents savants, écrivains, traducteurs, architectes, artistes, musiciens, philosophes, théologien, etc. La structure sociale des Berbères est tribale. Un chef est désigné pour commander la tribu. Au Moyen Âge, plusieurs femmes ont eu le pouvoir de gouverner comme la Kahina dans les Aurès. Il y a eu plusieurs chefs ou reines berbères comme Tin Hinan  au Hoggar,  Chemci  (elle est issue de la grande tribu des  Aït Iraten  de la Kabylie),  Fatma Tazoughert  dans les  Aurès.  Lalla Fatma N'Soumer  était une femme berbère de la région kabyle qui a combattu les Français. La majorité des tribus berbères ont actuellement des hommes comme chef de tribu. En  Algérie, la  plateforme d'el Kseur  en  Kabylie  (le Gouvernement algérien et les Arouchs (tribu) Kabyles se sont convenus à cette plateforme) donne le droit aux tribus d'émettre des sanctions pécuniaires à l'encontre des délinquants. Dans les régions des  chaouis, les chefs de tribus décrètent des sanctions contre les hors-la-loi[123]  . Les  Touareg  ont un roi qui décide du sort de la tribu et qui est connu sous le nom de Amenokal. C'est une société très hiérarchisée. Les  Mozabites  sont régis par les chefs spirituels du  Ibadisme. Les mozabites ont une vie communautaire. Lors de la crise de  Berriane, les notables de chaque tribu ont réglé le problème et ils ont entamé des pourparlers pour arrêter la crise entre  Malékite  et  Ibadite[124]  . Dans les mariages, c'est l'homme qui choisit la femme, et souvent, c'est la famille qui décide, tout dépend de la tribu. Par contre chez les Touareg, c'est la femme qui choisit son futur époux. Les rites de mariages sont différents pour chaque tribu. Les familles sont soit patriarcales ou matriarcales, selon la tribu. La musique berbère est une musique traditionnelle d'Afrique du Nord présentant de grande variété de styles suivant les régions et répandue particulièrement par la musique  marocaine, la musique populaire  kabyle, la musique des Aurès (chaouis) et la musique des différents régions d'Algérie, la musique touareg du Niger, du Mali et du Burkina Faso, etc. Les  instruments  utilisés sont le  bendir  (grand  tambourin  rustique) et le  gambri  ou encore la  flûte, qui accompagnent les chants et les danses en rythmant une poésie berbère riche et colorée. Plusieurs rites de  fantasia  sont organisées au  Maghreb. Le cheval est important chez les Berbères. Le  barbe  est un cheval berbère. Les Zénètes étaient des experts dans la manière de monter un cheval (la jineta). 

Des rois et des Saints  

 




Monuments



Berbères connus


Les plus connus d'entre eux étaient:
le roi Massinissa,
Jugurtha (Bello Jugurthino) petit fils de Massinissa
l'auteur romain Apulée,
l'empereur romain Septime Sévère,
le pape Saint Victor Ier,
le pape saint Gélase Ier,
le pape saint Miltiade,
Saint Cyprien,
Saint Flavien,
Saint Augustin[125] ,
Youssef Ibn Tachfin
Koceila,
la Kahena,
Lalla Fatma N'Soumer,
le conquérant Tariq ibn Ziyad,
le roi Zianide de Tlemcen : Yghomracen Ibn Zyan
Matoub Lounès, chanteur algérien, célèbre pour son engagement dans la revendication de l'identité berbère...

Voir aussi
Articles connexes
Libyens
Afrique romaine
Numidie
Maurétanie
Histoire de l'Algérie
Histoire de la Libye
Histoire du Maroc
Histoire de la Mauritanie
Histoire de la Tunisie
Al-Andalus
Histoire du Portugal
Histoire de l'Italie
Histoire du Sénégal
Afrique
Histoire du Mali
Histoire du Niger
Empire songhaï
Histoire du Burkina Faso
Langue berbère
Littérature berbère
Grandes familles berbères
Histoire des Berbères | Personnalités berbères
Dynasties berbères | Calendrier berbère
Berbérisme | Printemps berbère | Drapeau berbère
Musique berbère | Cuisine berbère | Proverbes berbères
Croyances berbères
Chaouis
Kabyles
Tribus de grande Kabylie
Touareg
Zayane
Mouha Ou Hammou Zayani
Bibliographie
Les Berbères, Gabriel Camps - collection Encyclopédie de la Méditerranée - Éd. Alif, les éditions de la
Méditerranée Tunis, 1992
La Tunisie numido-berbère vue du ciel, Viviane Bettaïeb, Éd Alif, les éditions de la Méditerranée - Tunis 2009
Kerkouane, cité punique au pays berbère de Tamzerat - Hassine Fantar, Éd Alif, les éditions de la Méditerranée -Tunis 2007 - nouveau tirage enrichi
Histoire des Berbères, Ibn Khaldoun, traduction, William Mac-Guckin de Slane, Éd Berti, Alger 2003. (ISBN
9782705336394)
L'origine des berbères Gabriel Camps in Islam société et communauté. Anthropologies du Mahgreb, sous la
direction d'Ernest Gellner, les Cahiers C.R.E.S.M, Éditions CNRS, Paris, 1981. [126]
Arezki, Dalila : L'Identité berbère, Paris, Séguier, Biarritz, Atlantica, 2004, (ISBN 2-84049-393-4)
Chaker, Salem : Études berbères et chamito-sémitiques, Paris [u.a.], Peeters, 2000, (ISBN 90-429-0826-2)
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Casajus, Dominique : Gens de parole. Langage, poésie et politique en pays touareg, Paris, La Découverte, 2000.
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Maya Shatzmiller, « Le mythe d'origine berbère (aspects historiques et sociaux) », dans Revue de l'Occident
musulman et de la Méditerranée, 1983, vol. 35, pp. 145-156
Liens externes
(fr) Définition du mot Berbère [127] (extrait encyclopédique)
(fr) Les Ethnies Maures [128] (extrait encyclopédique)
(fr) Numides, Maures et Gétules [129] (extrait encyclopédique)
(fr) Les Touaregs [130] (extrait encyclopédique)
(fr) Extrait les Almoravides (berbères Sanhadja) [131] (extrait encyclopédique)
(fr) les Almohades (berbères Masmouda) [132] (extrait encyclopédique)
(en) Berbères Berghrouata [133], Britannica
(fr) Catégorie Berbères [134] de l’annuaire dmoz
(fr) Répartition spatiale des berbères en Tunisie [135] (Études et Documents berbères, 4, 1988 : p. 77-84)
Livres en ligne
(fr) Essai sur l'origine des Touaregs [136]
(fr) Jean-Pierre Marin (préface de Jean Deleplanque), Au forgeron de Batna [137], L'Harmattan, coll. « Graveurs
de mémoire », Paris, 2005, 493 p. (ISBN 2747593118) (OCLC 123475998 [138]).Ouvrage relatant différentes hypothèses
sur les origines des Berbères.
(fr) Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, tome 1 [139] (traduit par le baron de Slane)
Références
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(http:/ / africaantiqua. free. fr/ CRJD18juin. html)
[2] Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale
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[4] Salem Chaker, article Berbère/langue berbère p. 149 dans Berbères ou Arabes, éd. Non Lieu, 2006
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[8] (en) Arredi et al., Neolithic Y Diversity in North Africa (http:/ / www. journals. uchicago. edu/ AJHG/ journal/ issues/ v75n2/ 41184/ 41184.
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[14] (fr)[pdf] Extension saharienne du type anthropologique de Mechta-Aflou (http:/ / www. bondy. ird. fr/ pleins_textes/ cahiers/ geologie/
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[16] (fr) Conférence La place de l'anthropobiologie dans l'étude du peuplement berbère. Affirmations, contradictions, conclusions (http:/ / www.
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[17] (en) The Origins of Afroasiatic (http:/ / www. sciencemag. org/ cgi/ content/ citation/ 306/ 5702/ 1680c)
 [18] (en) The Afroasiatic Language Phylum: African in Origin, or Asian? (http:/ / links. jstor. org/
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[19] La plus ancienne écriture de l’Afrique du Nord, le libyque, a plus de 3000 ans d’âge (http:/ / www. tifinagh. freeservers. com/ custom. html),
Malika Hachid, L’Essentiel, février 2002.
[20] http:/ / books. google. fr/ books?id=TgcOAAAAQAAJ& pg=PP1& dq=The+ Muslim+ conquest+ and+ settlement+ of+ North+ Africa+
and+ Spain+ + Par+ %CA%BBAbd+ al-W%C4%81%E1%B8%A5id+ Dhann%C5%ABn+ %E1%B9%AC%C4%81h%C4%81& lr=&
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[21] Revue africaine Par Société historique algérienne, page 266 livre en ligne (http:/ / books. google. ca/ books?id=wM0OAAAAQAAJ&
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[22] Lucien Bertholon, Les premiers colons de souche européenne dans l'Afrique du Nord, in Revue tunisienne, IV, 1897, pp.416-424.
[23] Giuseppe Sergi, The mediterranean race: a study of the origine of European peoples, Londres, Scott, 1901.
[24] Hans Günther : « Chez les Berbères, en particulier chez les Kabyles du Rif au Maroc puis dans la Djurdjura, à Enfida, et avant tout parmi les
tribus des Chawias dans le massif des Aurès, on constate un apport de la race nordique, ou bien plutôt nordique et falique, que l'on peut
attribuer à des invasions préhistoriques. Dans cette région, les blonds représentent, semble-t-il, un cinquième à un tiers de la population. »,
Hans Günther, Les Peuples de l'Europe (1927), éd. Éditions du Lore, 2006, p. 174.
[25] « Les Berbères, dont une partie conservent encore la peau claire et souvent même les yeux bleus, ne remontent pas aux raids ultérieurs des
Vandales, mais bien à la très ancienne vague atlanto-nordique. De nombreux chasseurs kabyles, par exemple, sont aujourd'hui encore
irréfutablement d'origine nordique », Alfred Rosenberg, Le Mythe du vingtième siècle (1930), Deterna, 2005, (ISBN 2913044212), p. 38.
[26] Henri Vallois, « il est maintenant certains qu'ils appartiennent à la race nordique », dans Les Races humaines (1944), PUF, 1976, p.38.
[27] Crania Ethnica, de Armand de Quatrefages et Ernest Hamy (2 volumes, 100 planches, 1875-82).
[28] Histoire de la décadence et la chute de l'Empire romain Edward Gibbon, Jean Alexandre C. Buchon
[29] L'Univers histoire et description de tous les peuples, Ferd Hoefer
[30] La Revue de Paris, Marc Le Goupils
[31] L'Algérie De Maurice Wahl, Augustin Bernard
[32] Frédéric Deroche, Les Peuples autochtones et leur relation originale à la terre., éd. l'Harmattan, 2008, p. 14, extrait en ligne (http:/ / books.
google. fr/ books?id=X-j--CwFAVwC& printsec=frontcover#PPA14,M1)
[33] [Texte paru dans : Enseignement des langues d’origine et immigration nord-africaine en Europe : langue maternelle ou langue d’État ?, Paris,
Inalco, 1997 (sous la dir. de M. Tilmatine)] extrait en ligne (http:/ / www. inalco. fr/ crb/ pages_html/ webdoc/ ber-france. pdf)
[34] INALCO Malek Boudjellal (http:/ / www. inalco. fr/ crb/ crb_2/ fiches_dialectes/ chaoui. htm)
[35] Michèle Tribalat, Patrick Simon et Benoît Riandey, De l'immigration à l'assimilation enquête sur les populations d'origine, éd. La
découverte/INED, 1996, pp. 34-35 extrait en ligne (http:/ / books. google. fr/ books?id=zEfF6dpeLyQC& pg=PA34& dq)
[36] Les peuples autochtones et leur relation originale à la terre De Frédéric Deroche, Frédéric Deroche, Julian Burger (http:/ / books. google. fr/
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[37] Jacques Leclerc article Libye in L'Aménagement linguistique dans le monde, 2005, article en ligne (http:/ / www. tlfq. ulaval. ca/ axl/
afrique/ libye. htm)
[38] L'origine de l'haplogroupe E3b2 est l'haplogroupe E3b d'Afrique orientale qui date de 10 000 ans[72].
[39] L’ORIGINE DES BERBÈRES, Gabriel CAMPS, [Islam : société et communauté. Anthropologies du Maghreb, sous la direction d’Ernest
Gellner, les Cahiers C.R.E.S.M, Éditions CNRS, Paris, 1981.] version en ligne (http:/ / www. mondeberbere. com/ histoire/ camps/ origines.
htm)
[40] Les premiers habitants de l'Europe, d'après les auteurs de l'Antiquité et… Par Henry Arbois de Jubainville
[41] Ibn Hazm fait remonter les Berbères à un groupe ayant vécu au Yémen
[42] D'après Ibn Khaldoun, ils descendent de Canaan, fils de Cham.
[43] Annuaire de l'Afrique du Nord. Par Centre national de la recherche scientifique (France), Centre de recherches sur l'Afrique méditerranéenne
(France), Centre de recherches et d'études sur les sociétés méditerranéennes, publié par Centre national de la recherche scientifique, 1990.
Notes sur l'article: v.29 1990 version en ligne (http:/ / books. google. fr/ books?id=tD9xAAAAMAAJ& q=origine+ nordique+ berbères&
dq=origine+ nordique+ berbères& pgis=1)
[44] Germaine Tillon, L'Algérie en 1957
[45] http:/ / www. mondeberbere. com/
[46] L'Algérie antique, Serge Lancel,éd Menges, p. 53l
[47] Thébert et Coarelli, p. 776
[48] L'Algérie antique, Serge Lancel, éd. Menges, p. 53l
[49] Histoire de l'émigration kabyle en France au XXe siècle réalités culturelles… De Karina Slimani-Direche (http:/ / books. google. fr/
books?id=7oIJeNasSw8C& pg=PA109& dq=massinissa+ unificateur& sig=vhUBHBFLF9YIlNHxXjn779NbaPk)
[50] Dialogues d'histoire ancienne De Université de Besançon, Centre de recherches d'histoire ancienne
[51] Les cultures du Maghreb De Maria Angels Roque, Paul Balta, Mohammed Arkoun
[52] (http:/ / books. google. fr/ books?id=IhxIpmvKELwC& pg=PA58& dq=berbère+ garamantes&
sig=CpR-h8m9ewA93MbDehArzoAhiQA#PPA57,M1)
[53] Documentaire Timgad, la Rome africaine, réalisé par Serge Tignères.
[54] Documentaire Timgad, la Rome africaine, Timgad, réalisateur Serge Tignères
 [55] Journal asiatique De Société asiatique (Paris, France), Centre national de la recherche scientifique (France) (http:/ / books. google. fr/
books?id=QI_gmjGZiJ4C& pg=PA522& dq=alger+ maghraoua& lr=)
[56] (http:/ / books. google. fr/ books?id=NpoEAAAAQAAJ& pg=PA131& dq=gétule+ tlemcen#PPA131,M1) Recueil des notices et
mémoires de la Société archéologique de la province… De Société archéologique
[57] La Capsa ancienne la Gafsa moderne De Pierre Bodereau
[58] http:/ / books. google. fr/ books?id=_MMRAAAAYAAJ& q=TACFARINAS+ G%C3%89TULE& dq=TACFARINAS+
G%C3%89TULE& pgis=1
[59] Histoire politique de l'Afrique du Nord De Mohand Tazerout
[60] http:/ / books. google. fr/ books?id=SNY9AAAAMAAJ& q=TACFARINAS+ TLEMCEN& dq=TACFARINAS+ TLEMCEN& pgis=1
[61] Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique de la province de Constantine. Par Société archéologique de la province de
Constantine. Publié par Alessi et Arnolet, 1874 Notes sur l'article : (year)1873-1874. Page 213
[62] Voir « Persecution and Donatist Identity in the Liber Genealogus », Alan Dearn, page 127 in From Rome to Constantinople: studies in
honour of Averil Cameron sous la direction de Hagit Amirav et Bas ter Haar Romeny, Peeters, 2007
[63] Algérie, le passé revisité. Par Chems-Eddine Chitour. Publié par Casbah Editions, 1998. ISBN 9961-64-100-0. Page 212 page en ligne
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[64] http:/ / www. clio. fr/ BIBLIOTHEQUE/ la_conquete_musulmane_de_loccident. asp
[65] Yves Lacoste et Camille Lacoste-Dujardin, op. cit., p. 42
[66] (fr) Article sur la Tunisie (Encarta) (http:/ / fr. encarta. msn. com/ encyclopedia_761568505_5/ Tunisie. html)
[67] Michel Quitout, Parlons l’arabe tunisien : langue et culture, éd. L’Harmattan, Paris, 2002, p. 11 (ISBN 2747528863)
[68] Ephrem-Isa Yousif, op. cit., p. 358
[69] Ephrem-Isa Yousif, op. cit., p. 358
[70] Ephrem-Isa Yousif, op. cit., p. 358
[71] Yves Lacoste et Camille Lacoste-Dujardin, op. cit., p. 43
[72] Yves Lacoste et Camille Lacoste-Dujardin, op. cit., p. 43
[73] Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l’Afrique septentrionale, traduit par le baron de Slane, éd. Berti, Alger,
2003 (ISBN 9961690277)
[74] Michel Quitout, Parlons l’arabe tunisien : langue et culture, p. 12
[75] Jacques Thiry, Le Sahara libyen dans l’Afrique du nord médiévale, éd. Peeters Publishers, Louvain, 1995, p. 166 (ISBN 9789068317398)
[76] (fr) [pdf] Rafik Saïd, La Politique culturelle en Tunisie, éd. Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, Paris,
1970, p. 14 (http:/ / unesdoc. unesco. org/ images/ 0000/ 000011/ 001172fo. pdf)
[77] Paul Sebag, Tunis. Histoire d’une ville, éd. L’Harmattan, Paris, 2000, p. 87 (ISBN 2738466109)
[78] (fr) François Decret, « Les invasions hilaliennes en Ifrîqiya », Clio, septembre 2003 (http:/ / www. clio. fr/ BIBLIOTHEQUE/
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[79] Collectif, L’encyclopédie nomade 2006, éd. Larousse, Paris, 2005, p. 707 (ISBN 9782035202505)
[80] Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale De Ibn Khaldūn, William MacGuckin lire en ligne (http:/ /
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[83] Complement de l'Encyclopedie moderne, Noel̈ Desverges, Léon Renier, Édouard Carteron, Firmin Didot (Firm), page720 à 722 (http:/ /
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[84] Les langues de la Méditerranée De Robert Bistolfi (http:/ / books. google. fr/ books?id=fpYssPcfS-sC& pg=PA280& dq=tribalisme+
berbère& sig=CFwT6bG7_qPqLcl60TAXHPTg_gI#PPA280,M1)
[85] Yaghmurâsin s'exprimant en langue zénète dit à peu près ceci : « Nous n'avons obtenu les biens de ce monde et le pouvoir par nos épées, et
non par cette ascendance. Quant à son utilité dans l'autre monde, elle dépend de Dieu seul. » (Ibn Khaldûn, Le Livre des exemples, Volume I,
Éd. Gallimard, Col. la Pléiade, (ISBN 2-07-011425-2), p. 387.)
[86] Ibn Khaldoun, Histoire des berbères, partie Banou Ifren
[87] Ibn Khaldoun , Histoire des Berbères, partie Banou Ifren
[88] Rachid Bellil, Les oasis du Gourara (Sahara algérien)
[89] Rachid Bellil, Les oasis du Gourara (Sahara algérien) (http:/ / books. google. fr/ books?id=Vl5YrF16t-gC& pg=PA73& dq=ibn+
khaldoun+ est+ berbère& sig=ACfU3U2V0Rzg7x2mMb5KQK-27ApkoTmKng#PPA74,M1)
[90] Yves Lacoste, André Nouschi, André Prenant, L'Algérie, passé et présent : le cadre et les étapes de la constitution de l'Algérie actuelle,
Éditions sociales, 1960, 462 pages
[91] Michel Mourre, Dictionnaire d'histoire universelle
[92] histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique, le baron de Slane, page271 (http:/ / books. google. fr/
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[93] Marrakech, demeures et jardins secrets De Narjess Ghachem-Benkirane, Philippe Saharoff, p36
 [94] L'Univers histoire et description de tous les peuples, Rozet et Carette (http:/ / books. google. fr/ books?id=qtU1AAAAMAAJ&
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[95] Meunié, Jacques, Mme. « Le prix du sang chez les Berbères de l'Anti-Atlas (http:/ / www. persee. fr/ web/ revues/ home/ prescript/ article/
crai_0065-0536_1960_num_104_1_11210) », Comptes-rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 1960, n° 1, pp.
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[96] L'Univers : histoire et description de tous les peuples… Publié par F. Didot frères, 1885. Notes sur l'article : ser.2 v.7. Page 174
[97] L'islamisation de l'Afrique du Nord. Les siècles obscurs du Maghreb, Émile Félix Gautier
[98] Les Oasis du Gourara (Sahara algérien) de Rachid Bellil, pp. 74, 75,76,77
[99] Dictionnaire D'histoire Universelle, Michel Mourre (http:/ / books. google. fr/ books?id=DuQ8AAAAIAAJ& q=Za+ el-Ayamen& dq=Za+
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[100] Complément de l'Encyclopédie moderne, Firmin Didot, 1857, t.5, p.722 (http:/ / books. google. fr/ books?id=ue8IAAAAQAAJ&
pg=RA3-PA718-IA2& dq=habbous+ ifren#PRA3-PA718-IA2,M1)
[101] Un Soufi algérien Sidi Cheikh : un soufi algérien : sa vie, son œuvre, son rôle historique, ses descendants (Oulâd Sidi-Cheikh). Par Hamza
Boubakeur, Sidi Cheikh. Publié par Maisonneuve & Larose, 1990. ISBN 2-7068-1002-5. P247 livre en ligne (http:/ / books. google. fr/
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[102] Colonel Jean DUMAURIER, A.B.C.D., La Mémoire d'un peuple, 1999.
[103] « (…) au lieu de soutenir la civilisation berbère, la langue, la loi et la foi berbères, nous nous prêtons à leur disparition en facilitant la
diffusion de la civilisation arabe, par la langue, par la loi et par la foi musulmanes.[…] L'islamisation et l'arabisation constituent les éléments
de la plus grande victoire remportées par les Arabes au Maghreb. Ils constituent également la plus lourde faute de la France devant l'Histoire et
devant elle-même. »
[104] Source : Constitution algérienne du 28 novembre 1996. Précédentes constitutions : 1963 (http:/ / www. conseil-constitutionnel. dz/
Constituion1963. htm), 1976 (http:/ / www. conseil-constitutionnel. dz/ Constituion1976. htm) et 1989 (http:/ / www. conseil-constitutionnel.
dz/ Constituion89. htm).
[105] Environ six millions de citoyens français sont d'origine berbère (Kabyle ou Berbères arabisés) à la 1re ou 2e génération (source : Thérèse
Delpech, Le Retour de la barbarie au XXIe siècle, p. 194, éd. Hachette, 2007)
[106] (fr) http:/ / www. clio. fr/ (http:/ / www. clio. fr/ BIBLIOTHEQUE/ langue_et_litterature_berberes. asp), article de Salem Chaker,
professeur de berbère à l'Inalco, et directeur du Centre de recherche berbère.
[107] Hérodote, Histoire (http:/ / remacle. org/ bloodwolf/ historiens/ herodote/ melpomene. htm), IV, 188.
[108] James Hastings, The Encyclopedia of Religion & Ethics, 1926, 4e partie, p. 508.
[109] (en) JSTOR:The Berbers la relation entre Africa et Ifren (http:/ / links. jstor. org/ sici?sici=0368-4016(190301)2:6<161:TB>2. 0. CO;2-L)
[110] Archives des missions scientifiques et littéraires De France Commission des missions scientifiques et littéraires, France
[111] http:/ / books. google. fr/ books?id=G08PAAAAYAAJ& pg=PA481& dq=africa+ ifru
[112] http:/ / books. google. fr/ books?id=G08PAAAAYAAJ& pg=PA481& dq=africa+ ifru#PPA480,M1
[113] Mots De Edmond Rostand
[114] http:/ / books. google. fr/ books?id=nVEzAAAAIAAJ& q=africa+ + + + ifri& dq=africa+ + + + ifri& lr=& pgis=1
[115] Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique, historique… du département de Constantine, Arnolet, 1878
[116] http:/ / books. google. fr/ books?id=r8E4AAAAMAAJ& pg=PA461& dq=gurzil+ ifri
[117] Les cultes païens dans l'Empire romain, Jules Toutain, page 416, p. 635 et p. 636
[118] http:/ / books. google. fr/ books?id=_foLAAAAIAAJ& q=ifru& dq=ifru& pgis=1
[119] John Morris, Arnold Hugh Martin Jones, John Robert, The prosopography of the later Roman Empire, p. 612
[120] L'Univers phénicien. De Michel Gras, Pierre Rouillard, Javier Teixidor. Collaborateur Pierre Rouillard, Javier Teixidor. Publié par
Arthaud, 1989. ISBN 2-7003-0732-1. Page 178
[121] De Ségolène Demougin, École pratique des hautes études (France). Section des sciences historiques et philologiques. Publié par Droz,
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[122] ABC amazigh. Un expérience éditoriale en Algérie, 1996-2001 une expérience, Smaïl Medjeber
[123] Elwaten, Hassan Moali, le 31 août 2008, Honneur à la tribu (http:/ / www. elwatan. com/ Honneur-a-la-tribu)
[124] Elwaten, Salima Tlemçani, 18 juin 2008, (http:/ / www. elwatan. com/ Hadj-Brahim-Nechat-Membre-du)
[125] « The best known of them were the Roman author Apuleius, the Roman emperor Septimius Severus, and St. Augustine », Encyclopedia
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[126] http:/ / www. mondeberbere. com/ histoire/ camps/ origines. htm
[127] http:/ / www. universalis. fr/ corpus2-encyclopedie/ 117/ 0/ C931541/ encyclopedie/ BERBERES. htm
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[133] http:/ / www. britannica. com/ EBchecked/ topic/ 53240/ Barghawatah#ref189592
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[135] http:/ / tunisie-genealogie. com/ les-berberes-en-tunisie/ repartition-spatiale. html
 [136] http:/ / books. google. fr/ books?id=6btoFb1gzwsC& dq=Essai+ sur+ les+ origines+ des+ Touaregs:+ herm%C3%A9neutique+ culturelle+
des+ Touaregs+ de+ la+ r%C3%A9gion+ de+ Tombouctou+ Par+ Jacques+ Hureiki. & printsec=frontcover& source=bl&
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[138] http:/ / worldcat. org/ oclc/ 123475998& lang=fr
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Sources et contributeurs de l'article 37
Sources et contributeurs de l'article
Berbères  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=50912934  Contributeurs: A2, AJFT, ALGERIA BERBER, Abou nabat, Aboumael, Actarus Prince d'Euphor, Agurzil, Ahbon?,
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